Bai Euskarari travaille dans l'objectif de renforcer l'usage de la langue basque dans le domaine socioéconomique, d'identifier des espaces permettant de travailler et vivre en euskera, d'en faire la promotion et de les étendre à d'autres espaces puisqu'il est stratégique de faire une place à l'euskera dans tous les espaces qui ont un impact dans notre vie quotidienne. Cela est particulièrement important.
Le certificat Bai Euskarari Ziurtagiria est un outil efficace avec un grand impact sur l'usage de la langue basque dans le domaine socioéconomique. Le certificat Bai Euskarari identifie et reconnaît le travail réalisé par des organismes de tout le Pays basque pour le développement de différentes mesures visant à stimuler la connaissance et l'utilisation de l'euskera. Il atteste de la situation linguistique d'un organisme et l'aide à développer de nouvelles mesures tournées vers l'avenir. Quiconque souhaite obtenir le certificat Bai Euskarari doit analyser sa situation linguistique et, en partant de cette analyse, proposer les objectifs sur lesquels il souhaite travailler pendant toute l'année.
La société chargée des certificats (Ziurtagiriaren Elkartea) met à disposition de ces organismes une application pour les aider à développer les objectifs fixés. Le certificat doit être renouvelé tous les ans pour que la société chargée de ces certificats puisse faire un suivi, évaluer et encourager chaque cas ; elle offre par ailleurs des informations sur les aides : subventions, guides professionnels, documents et modèles d'imprimés en euskera…
Le certificat Bai Euskarari a trois niveaux :
1. « Zerbitzua eta lana euskaraz » : service et travail en euskera
2. « Zerbitzua euskaraz » : service en euskera
3. « Bidean » : en cours.
Les critères et conditions pour obtenir les niveaux « Zerbitzua euskaraz » et « Zerbitzua eta lana euskaraz » sont résumés en quatre sections :
1. Capacité linguistique des personnes de l'organisme
2. Image de l'entreprise et paysage linguistique
3. Relations avec l'extérieur
4. Relations internes
Quelques 150 éléments au total sont analysés. Si l'organisme ne réussit pas à réunir les conditions pour passer au deuxième niveau, elle reste au niveau « Bidean ».